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Qui était Marie-Madeleine ?

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Qui était Marie-Madeleine ? Pourquoi l’a-t-on assimilée à la femme de Jésus ? Quel est son rôle dans la Bible auprès de Jésus ?

Marie-Madeleine est l’un des personnages les plus importants du Nouveau Testament. Elle était originaire de Magdala, une petite localité au bord du lac de Tibériade, centre de pêche, d’où son nom : Marie la Magdaléenne.

L’Eglise a longtemps assimilé Marie-Madeleine à la pécheresse anonyme du Repas chez Simon, sans doute une prostituée. Cette thèse a été abandonnée après Vatican II.

Marie-Madeleine a été l’une des plus proches disciples de Jésus et même sa préférée, ce qui a fait d’elle l’apôtre des apôtres. Cette proximité a donné lieu à différentes théories, comme celle d’une union et même d’une descendance (lire le Da Vinci Code de Dan Brown).

D’autre part, selon l’Évangile de Luc, Jésus aurait délivré Marie-Madeleine de « sept démons intérieurs ».

Enfin, Marie-Madeleine a assisté à la crucifixion et à la mise au tombeau. Surtout, elle a été la première à trouver le sépulcre vide et la première à parler à Jésus ressuscité, qui lui donnera pour mission d’aller annoncer la « bonne nouvelle » aux apôtres et au monde.

Voyons qui était Marie-Madeleine à travers les versets de la Bible.

Marie-Madeleine : la pécheresse anonyme du repas chez Simon ?

La tradition populaire a associé Marie-Madeleine à la pécheresse anonyme du repas chez Simon le Pharisien, scène décrite dans l’Évangile de Luc :

Luc 7, 36-48

36 / Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
37 / Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,
38 / et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
39 / Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse.
(…)
44 / Puis, se tournant vers la femme, Jésus dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.

45 / Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds.
46 / Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
47 / C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
48 / Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.

Dans ce passage, le nom de la femme n’est pas cité : toutes les interprétations sont donc possibles.

Quoi qu’il en soit, durant de longs siècles, Marie-Madeleine a été assimilée à cette pécheresse « repentie ». Mais cette interprétation est abandonnée après le concile de Vatican II, Marie-Madeleine étant désormais considérée comme une « disciple », même si le doute demeure… et si la tradition populaire reste tenace.

Marie-Madeleine assimilée à Marie de Béthanie.

Une autre tradition associe Marie-Madeleine à Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare. C’est cette tradition qui prévaut dans la Légende dorée, célèbre écrit du Moyen-Age qui raconte l’arrivée de Marie-Madeleine en Provence aux côtés de son frère et de sa sœur (voir plus bas).

Luc 10, 38-42

38 / Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.
39 / Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
40 / Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »
41 / Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
42 / Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Voir aussi Jean 11, 1-54 : il s’agit du récit de la guérison de Lazare (supposé frère de Marie-Madeleine) par Jésus.

A noter que l’Eglise distingue aujourd’hui Marie-Madeleine et Marie de Béthanie.

Marie-Madeleine, la crucifixion et la mise au tombeau.

Plusieurs versets décrivent la présence de Marie-Madeleine au cours de l’épisode de la crucifixion et de la mise au tombeau. Jean précise même qu’elle se tenait près de la croix.

Marc 15, 39-47

39 / Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
40 / Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
41 / qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
42 / Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat,
43 / Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus.
44 / Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
45 / Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.
46 / Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
47 / Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.

Matthieu 27, 55-61

55 / Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
56 / Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
57 / Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie, qui s’appelait Joseph, et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus.
58 / Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette.
59 / Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé,
60 / et le déposa dans le tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla.
61 / Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises en face du sépulcre.

Jean 19, 25.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.

La découverte du tombeau vide.

Plusieurs versets du Nouveau Testament insistent sur le fait que Marie Madeleine se rend près du tombeau de Jésus dès le sabbat terminé, au premier jour de la semaine. Là, elle découvre le tombeau ouvert et vide.

Marc 16, 1 : Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

Matthieu 28, 1 : Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre.

Luc 24, 10 :

1 / Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.
2 / Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
3 / Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
4 / Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.
5 / Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
6 / Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :
7 / « Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite. »
8 / Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.
9 / Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
10 / C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres.

Jean 20, 1 :

1 / Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
2 / Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

Marie-Madeleine : premier témoin de la résurrection du Christ.

Marie-Madeleine fait partie des premiers témoins de la résurrection :

Marc 16, 5-8

5 / Elles (Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé) entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite vêtu d’une robe blanche, et elles furent épouvantées.
6 / Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis.
7 / Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit.
8 / Elles sortirent du sépulcre et s’enfuirent. La peur et le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi.

Et surtout, citons Jean 20, 1-18 :

1 / Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
2 / Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
3 / Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
4 / Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
5 / En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
6 / Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat,
7 / ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
8 / C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
9 / Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
10 / Ensuite, les disciples retournèrent chez eux.
11 / Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
12 / Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
13 / Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
14 / Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
15 / Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
16 / Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
17 / Jésus reprend : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
18 / Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Ainsi selon Jean, Marie-Madeleine fut la première à recevoir la révélation du Christ ressuscité, et chargée d’aller annoncer la Bonne nouvelle au monde.

Ce « ne me touche pas » (noli me tangere) de Jean 20, 17 est resté célèbre.

L’apôtre des apôtres.

Par ce qu’elle est la première à avoir vu Jésus ressuscité, et la première à devoir annoncer la Bonne nouvelle au monde, Marie-Madeleine est considérée comme l’apôtre des apôtres, notamment par saint Thomas d’Aquin.

Marie-Madeleine est aussi celle qui joue un rôle unique d’évangélisatrice des apôtres : selon divers traités et évangiles gnostiques (évangile de Marie-Madeleine, Pistis Sophia, évangile de Thomas et évangile de Philippe) elle reçoit la Connaissance de Jésus et la transmet aux apôtres, ce qui cause des jalousies, notamment de Pierre.

Marie-Madeleine et les sept démons.

Selon l’évangile de Luc, Marie-Madeleine serait devenue disciple de Jésus après qu’il l’ait délivrée de sept démons.

Luc 8, 1-2

1 / Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
2 / Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons.

Marc parle aussi de ces sept démons :

Marc 16, 9 : Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons.

L’évangile apocryphe de Marie Madeleine évoque par ailleurs « sept mondes de la colère » qu’il faut traverser pour s’élever. Voir l’article L’évangile de Marie-Madeleine : texte complet.

La femme de Jésus ?

Les évangiles gnostiques (apocryphes, c’est-à-dire non reconnus par le Vatican) laissent penser que Marie-Madeleine était en fait la femme ou l’amante de Jésus :

Évangile de Philippe :

32 / Il y avait trois femmes qui étaient proches du Seigneur : sa mère Marie et sœur et Marie Madeleine, qu’on appelait sa compagne. En effet, sa sœur était une Marie, sa mère et sa compagne aussi.
(…)
55 / (…) Quant à Marie Madeleine, le Sauveur l’aimait plus que tous les disciples et il l’embrassait sur la bouche souvent. Le reste des disciples (…) lui dirent : « Pourquoi l’aimes-tu plus que nous tous ? » Le Sauveur répondit et leur dit « Pourquoi ne vous aimé-je pas comme elle ? »
56 / « Un aveugle et un voyant se trouvant dans l’obscurité, ils ne diffèrent pas l’un de l’autre. Survienne la lumière, alors le voyant verra la lumière et l’aveugle restera dans l’obscurité. »

Toutefois, ce baiser sur la bouche peut aussi évoquer, dans un milieu gnostique, une simple accolade fraternelle.

Évangile de Marie-Madeleine, page 17 :

14 / Pierre ajouta :
15 / “Est-il possible que le Maître se soit entretenu
16 / ainsi, avec une femme,
17 / sur des secrets que nous, nous ignorons ?
18 / Devons-nous changer nos habitudes,
19 / écouter tous cette femme ? 
20 / L’a-t-iI vraiment choisie et préférée à nous ?”

Page 18 :

7 / Levi prit la parole :
8 / “Pierre, tu as toujours été un emporté ;
9 / je te vois maintenant t’acharner contre la femme,
10 / comme le font nos adversaires.
11 / Pourtant, si le Maître l’a rendue digne,
12 / qui es-tu pour la rejeter ?
13 / Assurément, le Maître la connaît très bien
14 / Il l’a aimée plus que nous.

D’autre part, si on assimile Marie-Madeleine à la pécheresse du repas chez Simon, c’est-à-dire à cette femme qui embrasse les pieds de Jésus et les essuie de ses cheveux, on peut facilement imaginer un lien conjugal.

Marie-Madeleine délivrée de ses vanités.

Marie-Madeleine renonçant aux vanités du monde Lebrun

L’image de pécheresse repentie de Marie-Madeleine a inspiré de nombreux peintres, entre autres Charles Le Brun. Ci-contre Sainte Marie-Madeleine renonçant aux vanités du monde, 1657.

« Autant Madeleine était riche, autant elle était belle ; et elle avait si complètement livré son corps à la volupté qu’on ne la connaissait plus que sous le nom de la Pécheresse (…) Elle lava de ses larmes les pieds du Seigneur, les essuya de ses cheveux et les oignit d’un onguent précieux ». La Légende dorée, Jacques de Voragine.

L’arrivée en Provence.

Selon la tradition décrite dans la Légende dorée, Marie-Madeleine aurait débarqué en Provence en l’an 43, guidée par le disciple Maximin et accompagnée de son frère Lazare, de sa sœur Marthe ainsi que d’un petit groupe de fidèles.

Le but de ce petit groupe était à la fois de fuir les persécutions romaines et d’évangéliser de nouvelles contrées. Après avoir accosté à ce qui est aujourd’hui les Saintes-Maries-de-la-Mer, Marie-Madeleine aurait converti Marseille et sa région. Elle aurait passé les trente dernières années de sa vie en pénitente dans une grotte du massif de la Sainte-Baume, aujourd’hui important lieu de pèlerinage. Selon la légende, c’est là, sept fois par jour, qu’elle se laissait élever par les anges pour prier.

A sa mort, Maximin, devenu évêque d’Aix-en-Provence l’a fait ensevelir dans ce qui est aujourd’hui la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Lui-même a été enterré à quelques mètres d’elle. Les restes de la sainte, et notamment son crâne, ont été cachés durant l’invasion sarrasine et redécouverts au XIIIe siècle. Ils sont toujours visibles aujourd’hui dans la crypte de la basilique.

Voir notre article sur le tombeau de Marie-Madeleine.

L’évangile de Marie-Madeleine.

Voir notre article : L’évangile de Marie-Madeleine : interprétation.

Marie-Madeleine et le chiffre 7.

Voir notre article sur Marie-Madeleine et le chiffre 7.

Ouvrages en rapport avec Marie-Madeleine :

Modif. le 10 mars 2021

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