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Confucius : citations les plus célèbres

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Confucius : citations les plus célèbres sur le travail, la vie, le bonheur, le savoir, l’amour et le gouvernement.

Confucius (551 – 479 avant J-C) est un philosophe chinois fondateur du confucianisme, qui est l’une des trois écoles de pensée chinoise traditionnelle, les deux autres étant le taoïsme et le bouddhisme.

Le confucianisme est une voie d’épanouissement dont le but est de devenir un homme honorable vivant en harmonie avec ses semblables. L’importance attachée aux rites et aux cérémonies lui donne l’aspect d’une religion, même si Confucius n’évoque aucun dieu.

Confucius décrit une morale positive, structurée par les rites, l’art de se conduire avec loyauté et sincérité (par exemple l’art de tirer à l’arc), valeurs qui doivent fonder la société.

L’essentiel de la pensée de Confucius est rassemblée dans les Entretiens de Confucius, oeuvre écrite par les disciples de Confucius et dont nous livrons ici les préceptes essentiels. Une description détaillée du mode de vie de Confucius figure au chapitre 10.

Voici les citations les plus célèbres de Confucius concernant le bonheur, le chemin, la santé, l’amour, le courage, le savoir ou encore les amis.

Confucius : citations les plus célèbres.

Voici quelques-unes des citations les plus célèbres de Confucius, tirées des Entretiens de Confucius.

Citations de Confucius sur le travail.

  • Si l’étudiant fait sans cesse des efforts, même en recueillant peu à la fois, il amassera beaucoup ; mais s’il s’arrête à mi-chemin, il perdra tout le fruit du travail qu’il a déjà accompli. 9, 18
  • Une légère impatience ruine de grands projets. 15, 26

Citations sur la connaissance et l’enseignement.

  • Le Maître dit : Ne vous affligez pas de ce que les hommes ne vous connaissent pas ; affligez-vous de ne pas connaître les hommes. 1, 16
  • Le Maître dit : Les Odes sont au nombre de trois cents. Un seul mot les résume toutes : penser sans dévier. 2, 2
  • En réchauffant l’ancien, on perçoit le nouveau. 2, 11
  • Étudier sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans étudier est dangereux. 2, 15
  • Iou, veux-tu que je t’enseigne le moyen d’arriver à la connaissance ? Ce qu’on sait, savoir qu’on le sait ; ce qu’on ne sait pas, savoir qu’on ne le sait pas : c’est savoir véritablement. 2, 17
  • Celui qui s’applique de toutes ses forces à étudier peut devenir un saint. 5, 27
  • Engranger en silence les connaissances, apprendre sans éprouver jamais de satiété, enseigner sans jamais se lasser, quelle est la difficulté pour moi ? 7, 2
  • En parlant ainsi, Confucius a voulu s’abaisser lui-même. Il a été un saint, parce que la connaissance était innée en lui. Quand il disait qu’il aimait l’étude, ce n’était pas uniquement pour engager les autres à étudier. Car, ce qu’un homme peut connaître naturellement et sans étude, ce sont les devoirs de Justice et de convenance. Quant aux faits historiques, aux changements introduits dans les cérémonies, dans la musique, dans les insignes des dignités, nul ne peut les connaître avec certitude, s’il ne les a étudiés. 7, 19
  • Le Maître enseignait spécialement quatre choses : les textes anciens, la pratique, la loyauté et la fidélité. 7, 24
  • Adonnez-vous à l’étude avec une foi profonde, conservez la bonne voie jusqu’à la mort ; n’entrez pas dans un pays troublé ; ne demeurez pas dans un État en rébellion. Si le monde suit la Voie, montrez-vous, sinon cachez-vous. Si le pays suit la Voie, ayez honte de n’avoir ni richesses ni honneurs. Mais s’il ne la suit pas, ayez honte d’en avoir. 8, 13
  • Étudiez comme si vous aviez toujours à acquérir. 8, 17
  • Le Maître dit : Oh ! suprême grandeur ! Chouenn et Iu ont possédé le monde sans y être attachés. 8, 18
  • Le Maître dit : Est-ce que j’ai beaucoup de science ? Je n’ai pas de science. Mais quand un homme de la plus humble condition m’interroge, je discute la question sans préjugés, d’un bout à l’autre, sans rien omettre. 9, 7
  • Je n’ai que faire d’un homme qui acquiesce sans réfléchir, qui approuve sans se corriger. 9, 23
  • Le Maître dit : Si vous refusez d’instruire un homme qui a les dispositions requises, vous perdez un homme. Si vous enseignez un homme qui n’a pas les dispositions nécessaires, vous perdez vos instructions. Un sage ne perd ni les hommes ni ses enseignements. 15, 7
  • Le Maître dit : Dans mon école tous les hommes sont admis, sans distinction. La nature humaine profonde est excellente en elle-même. La différence entre les bons et les méchants est due à la différence des habitudes qu’ils ont contractées. Lorsqu’un homme honorable tient école, tous les hommes peuvent, sous sa direction, recouvrer l’excellence, et mériter de n’être plus rangés dans la classe des méchants. 15, 38
  • Celui qui chaque jour examine ses manques, et qui chaque mois examine s’il n’a rien oublié de ce qu’il a appris, celui-là désire vraiment apprendre. 19, 5

Sur l’honneur et la vertu.

  • L’homme honorable commence par appliquer ce qu’il veut enseigner ; ensuite il enseigne. 2, 13
  • L’homme honorable aime tous les hommes et n’a de partialité pour personne. L’homme de peu est partial et n’aime pas tous les hommes. 2, 14
  • Même quand il lutte, l’homme honorable est toujours plein d’humanité. 3, 7
  • Avant de peindre, il faut avoir un fond blanc. 3, 8 (sur la sincérité des sentiments)
  • Quand on tire à l’arc, le mérite ne consiste pas à transpercer le cuir ; l’essentiel est d’atteindre le centre de la cible, et non de la transpercer. 3, 16
  • Le Maître dit : « Celui qui s’applique sérieusement à cultiver la vertu d’humanité s’abstient de mal faire. » 4, 4
  • Tout homme, s’il fait des efforts sérieux, peut atteindre la perfection. 4, 6
  • Ne soyez pas en peine de ce que personne ne vous connaît ; travaillez à vous rendre digne d’être connu. 4, 14
  • Ma Voie est cousue d’un seul fil. La Voie consiste en la loyauté et en l’amour d’autrui comme de soi-même. 5, 15
  • Le Maître dit : « L’homme honorable considère les choses à travers la justice, et l’homme de peu à travers son intérêt. » 4, 16
  • Le Maître dit : « Quand vous voyez un homme sage, pensez à l’égaler en vertu. Quand vous voyez un homme dépourvu de sagesse, examinez-vous vous-même. » 4, 17
  • Le Maître dit : « L’homme honorable s’applique à être lent dans ses discours et diligent dans ses actions. » 4, 23
  • Que sert d’être habile à parler ? Ceux qui reçoivent tout le monde avec de belles paroles, qui viennent seulement des lèvres, et non du cœur, se rendent souvent odieux. 5, 4
  • Ce que je ne veux pas que les autres me fassent, je désire ne pas le faire aux autres. 5, 11
  • Le Maître dit que Tzeu tchang pratiquait parfaitement quatre qualités de l’homme honorable, à savoir la déférence envers ses égaux, le respect envers ses supérieurs, la bienfaisance envers le peuple, la justice envers ses sujets. 5, 15
  • Ki Wenn tzeu réfléchissait trois fois avant de faire une chose. Le Maître, l’ayant appris, dit : « Il suffit de réfléchir deux fois. » 5, 19
  • Le Maître dit : Pe i et Chou ts’i oubliaient les défauts passés d’autrui ; aussi avaient-ils peu d’ennemis. 5, 22
  • On doit partager avec tout l’univers l’usage des choses de tout l’univers. 5, 25
  • J’ai entendu dire que l’homme honorable secourait les indigents ; mais n’ajoutait pas à l’opulence des riches. 6, 3
  • Les hommes savent que, pour sortir, il faut passer par la porte, et ils ne savent pas que, pour bien agir, il faut passer par la Voie. 6, 15
  • Le Maître dit : « Celui chez qui les qualités naturelles l’emportent sur la politesse des manières et du langage est un homme agreste. Celui chez qui la politesse des manières et du langage l’emporte sur les vertus intérieures est comme un copiste de tribunal. Celui qui possède à un égal degré la vertu et la politesse est un homme honorable. » 6, 16
  • L’homme honorable commence par le plus difficile, avant de penser aux avantages qu’il en doit retirer ; on peut appeler cela de l’humanité. 6, 20
  • Le Maître dit : L’homme intelligent aime l’eau, et l’homme honorable les montagnes. L’homme intelligent se donne du mouvement ; l’homme honorable demeure immobile. L’homme intelligent vit heureux ; l’homme honorable vit longtemps. L’homme intelligent a l’esprit exempt de tout préjugé et de toute passion, très perspicace et libre de toute entrave. Il a une ressemblance avec l’eau ; c’est pour cela qu’il aime l’eau. L’homme honorable est grave et ferme par caractère ; rien ne peut l’émouvoir ni l’agiter. Il a une ressemblance avec les montagnes, et il les aime. L’homme intelligent pénètre toutes choses par perspicacité ; son activité atteint presque le plus haut degré possible. L’homme honorable pratique tous les principes célestes spontanément ; son cœur n’est ni troublé ni tourmenté par les passions. Son repos est presque absolu. Un homme dont le cœur est attaché aux choses extérieures, comme par des liens, rencontre des obstacles à ses désirs et éprouve mille soucis. L’homme intelligent, dont la force d’âme est toujours pure et lucide, n’est arrêté par aucun obstacle. Comment ne serait-il pas heureux ? Un homme qui ne met pas de frein à ses passions ni à ses désirs se conduit mal et abrège sa vie. L’homme honorable jouit d’une santé forte et vigoureuse, qu’aucun excès ne vient altérer. Comment ne vivrait-il pas longtemps ? 6, 21
  • La Vertu qui se tient dans le milieu juste n’est-elle pas la plus parfaite ? 6, 27
  • La vertu d’humanité, c’est élever autrui comme on souhaiterait l’être soi-même ; c’est le faire parvenir là où on le voudrait soi-même. 6, 28
  • Les défauts que je reconnaîtrais en l’autre, je tâcherais de les corriger en moi-même. 7, 21
  • La vertu d’humanité est la bonté naturelle que chaque homme possède nécessairement. Mais les hommes, aveuglés par leurs passions, ne savent pas la chercher. Ils suivent l’inverse et se persuadent qu’elle est loin d’eux. 7, 29
  • La prodigalité conduit à l’arrogance, et la parcimonie à l’avarice. L’arrogance est pire que l’avarice. 7, 35
  • Un homme honorable a surtout soin de trois choses : éviter la violence et l’insolence dans ses attitudes et dans ses gestes, garder une expression qui inspire confiance, prendre un ton dénué de vulgarité et de bassesse. 8, 4
  • L’ambition sans droiture, l’ignorance sans prudence, la naïveté sans bonne foi, cela dépasse mon entendement ! 8, 16
  • Le Maître désapprouvait quatre choses : l’opinion personnelle, l’affirmation catégorique, l’opiniâtreté et l’égoïsme. 9, 4
  • Le Maître dit : Un homme éclairé n’hésite pas ; un homme honorable est exempt de soucis ; un homme courageux n’a pas peur. 9, 27
  • Se maîtriser soi-même, et revenir aux rites de la courtoisie, c’est cela le sens d’humanité. 12, 1
  • Ne pas se laisser imprégner par les calomnies, ni se laisser meurtrir par les accusations ; cela peut s’appeler lucidité. 12,6
  • Magnifier la Vertu, c’est s’appliquer principalement à garder la fidélité et la sincérité, et observer la justice. 12, 10
  • Servir d’abord, avant d’en espérer les fruits, n’est-ce pas magnifier la Vertu ? Lutter contre ses propres défauts, et non sur ceux d’autrui, n’est-ce pas le moyen de se corriger ? 12, 20
  • Fan Tch’eu demanda en quoi consiste la vertu d’humanité. Elle consiste à aimer les hommes, répondit le Maître. Fan Tch’eu demanda en quoi consiste la connaissance. Elle consiste à connaître les hommes, répondit Confucius. 12, 21
  • Avertis tes amis avec franchise, et conseille les avec douceur. S’ils n’approuvent pas tes avis, arrête, plutôt que de risquer un affront. 12, 22
  • L’homme honorable cultive l’harmonie et non le conformisme. L’homme de peu cultive le conformisme et non l’harmonie. 13, 23
  • Fermeté, résolution, simplicité, réserve, touchent à la vertu d’humanité. 13, 27
  • La Voie de l’homme honorable est triple – que je ne peux quant à moi réaliser : la plénitude humaine sans obsession ; la connaissance sans scepticisme ; le courage sans peur. 14, 30
  • Le Maître dit : Ne t’afflige pas d’être méconnu des hommes, mais plutôt d’être incompétent. 14, 32
  • Le Maître dit : Le sage évite le monde, puis évite certaines contrées, puis certaines attitudes, enfin certaines paroles. 14, 39
  • Sois loyal et digne de confiance dans tes paroles, sérieux et circonspect dans tes actions, et tu pourras œuvrer, même au milieu des barbares du Sud ou du Nord. 15, 5
  • Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements. 15, 14
  • L’homme honorable attend tout de lui-même ; l’homme de peu attend tout des autres. 15, 20
  • Ne pas se corriger après une faute, c’est là qu’est la faute. 15, 29
  • Celui-là est parfait qui est capable de pratiquer cinq choses partout et toujours. Tzeu tchang dit : Permettez-moi de vous demander quelles sont ces cinq choses ? – Ce sont, répondit Confucius, la déférence, la grandeur d’âme, la sincérité, la diligence et la générosité. 17, 6
  • Répéter en chemin à tous les passants ce que l’on a appris de bon en chemin, c’est jeter la Vertu au vent. 17, 14
  • L’homme honorable honore les sages, et est indulgent envers la multitude ; il encourage par des éloges les excellents et a compassion des faibles. 19, 3
  • L’homme de peu colore toujours d’une belle apparence les fautes qu’il a commises. 19, 8
  • Les fautes d’un homme honorable sont comme les éclipses du soleil et de la lune. Quand il s’égare, tous les yeux le voient. Quand il se corrige, tous les regards le contemplent. 19, 21

Citations sur la famille et l’harmonie sociale.

  • Le sage donne son principal soin à la racine. Une fois la racine affermie, la Voie peut naître. L’affection envers nos parents et le respect envers ceux qui sont au-dessus de nous sont comme la racine de la vertu. 1, 2
  • Un jeune homme, dans la maison, doit aimer et respecter ses parents. Hors de la maison, il doit respecter ceux qui sont plus âgés ou d’un rang plus élevé que lui. Il doit être attentif et sincère dans ses paroles ; aimer tout le monde, mais se lier plus étroitement avec les hommes d’humanité. Ces devoirs remplis, s’il lui reste du temps et des forces, qu’il les emploie à l’étude des lettres et des arts libéraux. 1, 6
  • Cultiver l’harmonie pour elle-même, sans qu’elle soit réglée par les rites, ne peut se faire. 1, 12
  • Meng I tzeu ayant interrogé sur la piété filiale, le Maître répondit : Elle consiste à ne pas contrevenir. 2, 5
  • Tzeu koung demanda s’il existait un mot qu’on pût observer toute la vie. Le Maître répondit : N’est-ce pas celui de tolérance ? Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse à vous-même. 15, 23
  • Confucius dit : Trois sortes d’amitié sont avantageuses, et trois sortes d’amitié sont nuisibles. L’amitié avec un homme qui parle sans détours, l’amitié avec un homme sincère, l’amitié avec un homme de grand savoir, ces trois sortes d’amitié sont utiles. L’amitié avec un homme habitué à tromper par une fausse apparence d’honnêteté, l’amitié avec un homme habile à flatter, l’amitié avec un homme qui est grand parleur, ces trois sortes d’amitié sont nuisibles. 16, 4
  • Le Maître dit : Les hommes sont tous semblables par leur nature profonde ; ils diffèrent par leurs us et coutumes. 17, 2

Citations de Confucius sur la vie et le bonheur.

  • Rien ne sert de parler des choses qui sont déjà accomplies, ni de faire des remontrances sur celles qui sont déjà très avancées, ni de blâmer ce qui est passé. 3, 21
  • Le Maître dit : « Un homme dépourvu d’humanité ne peut demeurer longtemps dans le malheur ou dans le bonheur. L’homme honorable trouve la paix dans la vertu d’humanité ; l’homme sage en connaît tout le profit. » 4, 2
  • La pauvreté et l’abjection sont en horreur aux hommes ; si elles vous viennent, même sans aucune faute de votre part, ne les fuyez pas. 4, 5
  • Celui qui le matin a compris la Voie, le soir peut mourir content. 4, 8
  • Le Maître dit : « Que la sagesse de Ien Houei était grande ! Il demeurait dans une misérable ruelle, n’ayant qu’une écuelle de riz et une gourde de boisson. Un autre, en se voyant si dépourvu, aurait eu un chagrin intolérable. Houei était toujours content. Oh ! que Houei était sage ! » 6, 9
  • Le Maître dit : Fût-on réduit à manger une grossière nourriture, à boire de l’eau, et à reposer la nuit la tète appuyée sur son bras, on y trouvera de la joie au milieu de ses privations. Les richesses et les dignités obtenues injustement me paraissent comme des nuages qui passent. 7, 15
  • Le plus grand malheur qui puisse arriver à un homme, c’est de n’être pas averti de ses fautes. Moi, j’ai un bonheur particulier ; si je commets une faute, elle ne manque pas d’être connue. Lorsqu’elle est connue des autres, j’en suis informé ; je puis changer de conduite, et me rendre irréprochable. N’est-ce pas un très grand bonheur pour moi ? 7, 30
  • Le Maître dit : Le sage est calme et serein. L’homme de peu est toujours accablé de soucis. 7, 36
  • Le Maître se trouvant au bord d’un cours d’eau dit : Tout passe comme cette eau ; rien ne s’arrête ni jour ni nuit. L’homme honorable imite ce mouvement continuel de l’eau et de toute la nature. Il ne cesse de s’efforcer d’atteindre sa perfection. 9, 16
  • Celui qui ne sait pas ce qu’est la vie, comment saura-t-il ce qu’est la mort ? 11, 11
  • Le Maître dit : Un gentilhomme d’idéal, un homme pleinement humain ne cherche jamais à sauver sa vie aux dépens de la vertu d’humanité. Il est des circonstances où il sacrifie sa vie, pour que s’accomplisse cette vertu. 15, 8

Citations sur la meilleure façon de gouverner.

  • Chercher à plaire aux hommes par des discours étudiés et un extérieur composé est rarement signe de plénitude humaine. 1, 3
  • Le Maître dit : Celui qui gouverne un peuple par la Vertu est comme l’étoile polaire qui demeure immobile, pendant que toutes les autres étoiles se meuvent autour d’elle. 2, 1
  • Le Maître dit : Si le prince conduit le peuple au moyen des lois et le retient dans l’unité au moyen des châtiments, le peuple s’abstient de mal faire ; mais il ne connaît aucune honte. Si le prince dirige le peuple par la Vertu et fait régner l’union grâce aux rites, le peuple a honte de mal faire, et devient vertueux. 2, 3
  • Entrer en lutte avec le parti opposé, c’est nuisible. 2, 16
  • Ngai, prince de Lou, dit à Confucius : « Que doit faire un prince pour que le peuple soit content ? » Maître K’ong répondit : « Si le prince élève aux charges les hommes vertueux et écarte tous les hommes vicieux, le peuple le soutiendra ; si le prince élève aux charges les hommes vicieux et écarte les hommes vertueux, le peuple ne se soumettra pas. » 2, 19
  • Faire régner la vertu dans sa famille par son exemple, c’est aussi gouverner. 2, 21
  • Le Maître dit : Celui qui, dans le gouvernement de l’État, montre cette déférence qui fait le fondement de l’urbanité, quelle difficulté rencontrera-t-il ? 4, 13
  • Tzeu wenn fut trois fois nommé Premier ministre ; il n’en manifesta aucune joie. Il fut trois fois dépouillé de sa charge ; il n’en manifesta aucun mécontentement. En quittant la charge de Premier ministre, il faisait connaître à son successeur ses actes administratifs. 5, 18
  • Le Maître dit : Sans civilité la politesse devient laborieuse, la circonspection craintive, le courage rebelle, la franchise offensante. Que le prince remplisse avec zèle ses devoirs envers ses proches, et le peuple sera mû par le bien. Que le prince n’abandonne pas ses anciens amis, et le peuple ne sera pas négligent. 8, 2
  • Ne cherchez pas à vous immiscer dans les affaires dont vous n’avez pas la charge. 8, 14
  • Tzeu koung interrogea Confucius sur l’art de gouverner. Le Maître répondit : Celui qui gouverne doit avoir soin que les vivres ne manquent pas, que les forces militaires soient suffisantes, que le peuple lui donne sa confiance. Tzeu koung dit : S’il était absolument nécessaire de négliger une de ces trois choses, laquelle conviendrait-il de négliger ? – Les forces militaires, répondit Confucius. Et s’il était absolument nécessaire d’en négliger encore une seconde, dit Tzeu koung, quelle serait-elle ? – Les vivres, répondit Confucius, car de tout temps les hommes ont été sujets à la mort, mais si le peuple n’a pas confiance en ceux qui le gouvernent, c’en est fait de lui. 12, 7
  • Si le peuple est dans le besoin, comment le prince serait-il le seul à ne manquer de rien ? 12, 9
  • Instruire un procès, je le puis, tout comme un autre. L’important serait de faire qu’il n’y eût plus de procès. 12, 13
  • Gouverner, c’est maintenir dans la voie droite. Si vous-même, Seigneur, maintenez droit, qui osera dévier ? 12, 16
  • Ki K’ang tzeu, interrogeant Confucius sur la manière de gouverner, lui dit : Ne ferais-je pas bien de mettre à mort ceux qui contreviennent à la Voie, pour faire place à ceux qui la suivent ? Confucius répondit : Pour gouverner le peuple, Seigneur, avez-vous besoin de tuer ? Vous-même tendez vers le bien, et le peuple sera bon. La Vertu du prince est comme le vent ; celle du peuple est comme l’herbe. Au souffle du vent, l’herbe se courbe toujours. 12, 18
  • Tzeu lou interrogea Confucius sur l’art de gouverner. Le Maître répondit : Donner l’exemple du labeur. Tzeu lou pria le Maître de lui en dire davantage. Confucius répondit : Sans relâche. 13, 1
  • Si le prince s’attache à la justice, aucun de ses sujets n’osera lui refuser l’obéissance. Si le prince s’attache à la sincérité, aucun de ses sujets n’osera agir de mauvaise foi. Les choses étant ainsi, les habitants de toutes les contrées accourront à lui, avec leurs petits enfants sur leurs épaules. 13, 4
  • Le Maître dit : Si le prince personnifie la rectitude, tout se fait sans qu’il commande ; si le prince ne l’incarne pas, il aura beau donner des ordres, il ne sera pas suivi. 13, 6
  • Le Maître alla dans la principauté de Wei avec Jen Iou, qui conduisait son char. Le Maître dit : Que les habitants sont nombreux ! – Maintenant qu’ils sont nombreux, dit Jen Iou, que faut-il faire pour eux ? Le Maître répondit : Les rendre riches. Jen Iou reprit : Quand ils seront devenus riches, que faudra-t-il faire de plus pour eux ? – Les instruire, répondit Confucius. 13, 9
  • Le Maître dit : Si des princes vertueux se succédaient sur le trône durant cent ans, a dit un poète, ils vaincraient les scélérats, et élimineraient la peine de mort. 13, 11
  • Le Maître dit : Si un homme sait se gouverner lui-même, quelle difficulté aura-t-il à gouverner l’État ? Mais celui qui ne sait pas se gouverner lui-même, comment pourra-t-il gouverner les autres ? 13, 13
  • Il est un dicton : “Il est malaisé d’être souverain, il n’est pas facile d’être ministre.” Si le prince comprenait bien la difficulté de régner, ne serait-il pas sur le point de faire prospérer le pays par ce seul adage ? 13, 15
  • Si le prince parle bien, et que personne ne le contredise, ne sera-ce pas bien ? Mais s’il parle mal, et que personne ne le contredise, n’est-il pas sur le point, par ce seul adage, de mener le pays à sa perte ? 13, 15
  • Tzeu hia, étant préfet de Kiu fou, interrogea Confucius sur l’art de gouverner. Le Maître dit : Ne te hâte pas trop ; ne recherche pas les petits avantages. Qui se hâte n’atteint pas loin ; qui poursuit de petits avantages néglige les grandes choses. 13, 17
  • Le Maître dit : Celui qui ne craint pas de promettre de grandes choses a de la peine à les exécuter. 14, 21
  • Le Maître dit : Si le prince aime à garder l’ordre fixé par les lois et les usages, le peuple est facile à diriger. 14, 44
  • L’homme honorable est maître de lui-même et n’a de contestation avec personne ; il est sociable, mais n’est pas homme de parti. 15, 21
  • Un prince ne néglige pas ceux qui lui sont unis par le sang. Il a soin que les grands officiers ne puissent pas se plaindre de n’être pas employés. À moins d’une raison grave, il ne rejette pas ceux qui ont servi l’État de génération en génération. Il n’exige pas qu’un homme possède à lui seul tous les talents et toutes les qualités. 18, 10

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Modif. le 22 octobre 2021

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